If You’ve Been Navigating Self-Doubt Lately…
Whether it’s wondering if you belong in the room, hesitating to speak up, or downplaying your contributions—even when you’ve done the work—you’re not alone.
Self-doubt shows up in all kinds of ways.
Sometimes it whispers. Sometimes it shouts.
Sometimes it’s so familiar we barely notice it’s there.
By Sophie Makonnen
Whether it’s wondering if you belong in the room, hesitating to speak up, or downplaying your contributions—even when you’ve done the work—you’re not alone.
Self-doubt shows up in all kinds of ways.
Sometimes it whispers. Sometimes it shouts.
Sometimes it’s so familiar we barely notice it’s there.
This week, I’ve pulled together three reflections that speak to different parts of that experience. Each one offers a different way in—whether you’re trying to rebuild confidence, speak more openly about your work, or stop waiting to feel “ready” before you act.
Here’s the playlist:
Confidence: The Career Skill You Can’t Afford to Ignore
Confidence is often treated as a nice-to-have, but it's essential for emerging leaders. This blog explores the difference between a lack of confidence, a situational skill-based hesitation and impostor feelings, which run deeper and often persist even in the face of success.
Drawing on research and reflections from thought leaders like Brittany Packnett Cunningham, Sally Helgesen, and Dr. Valerie Young, the piece sheds light on how many professionals fall into the trap of believing that great work should speak for itself. But it rarely does. Competence opens the door, and confidence gets you heard.
Yet the path isn’t always linear. Confidence can falter in moments of risk, change, or visibility. And impostor feelings—those lingering doubts about whether you truly belong—can show up even when you’re more than qualified…..
Success Isn’t a Secret. Why Are You Hiding It?
In many purpose-driven sectors, professionals often hesitate to make their contributions visible. This blog explores the tension between humility and recognition, and why visibility isn’t about ego—it’s about ensuring your work gets the attention it deserves.
Confidence is necessary, but it’s not enough. Without visibility, even excellent work can be overlooked. While some are lucky to have sponsors who advocate for them, most professionals must learn to advocate for themselves. That means speaking up, documenting wins, and learning to share achievements without feeling like you're bragging.
Drawing from thought leaders like Sally Helgesen and Peggy Klaus, the blog highlights the internal and cultural barriers that hold people back, from fear of appearing boastful to believing that hard work should speak for itself. But staying silent has a cost: missed promotions, sidelined ideas, and the perception that you’re not ready for leadership.
The good news? Visibility can be cultivated…..
Speak Up. Take Space. Lead Now.
Professionals, especially those earlier in their careers, often hesitate to speak up, believing they need more experience or confidence first. However, the idea that we must feel “ready” before contributing is a myth that can quietly stall our growth. Leadership doesn’t begin when we feel flawless—it begins when we engage, ask questions, and contribute, even if our voice shakes.
This article challenges the belief that seniority is the sole marker of credibility. It reminds us that fresh perspectives, critical questions, and lived experience are equally valuable. The fear of judgment or not being “expert enough” can keep us quiet, but silence doesn’t build visibility or influence. Contribution does. Visibility isn’t a reward; it’s part of how others begin to see your leadership in motion.
Your contribution matters. You don’t need to wait for permission to use your voice.
See you next Sunday,
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Si vous traversez une période de doute en ce moment…
Que vous vous demandiez si vous êtes à votre place dans une pièce, que vous hésitiez à prendre la parole ou que vous minimisiez vos contributions, même lorsque vous avez fait le travail, vous n’êtes pas seul·e.
Le doute de soi se manifeste de toutes sortes de façons.
Parfois, il murmure. Parfois, il crie.
Parfois, il est si familier que nous remarquons à peine sa présence.
Que vous vous demandiez si vous êtes à votre place dans une pièce, que vous hésitiez à prendre la parole ou que vous minimisiez vos contributions, même lorsque vous avez fait le travail, vous n’êtes pas seul·e.
Le doute de soi se manifeste de toutes sortes de façons.
Parfois, il murmure. Parfois, il crie.
Parfois, il est si familier que nous remarquons à peine sa présence.
Cette semaine, j’ai rassemblé trois réflexions qui abordent différents aspects de cette expérience. Chacune offre une approche différente, que vous cherchiez à reprendre confiance en vous, à parler plus ouvertement de votre travail, ou à ne plus attendre d’être « prêt·e » avant d’agir.
Voici la liste de lecture :
La confiance en soi : la compétence professionnelle à ne pas sous-estimer
La confiance est souvent considérée comme un atout appréciable, mais elle est essentielle pour les leaders émergents, Ce blogue explore la différence entre un manque de confiance, une hésitation liée à une situation particulière et un sentiment d'imposture, qui est plus profond et persiste souvent même en cas de réussite.
S'appuyant sur les recherches et les réflexions de leaders d'opinion tels que Brittany Packnett Cunningham, Sally Helgesen et Valerie Young, cet article met en lumière le nombre de professionnels qui tombent dans le piège de croire que l'excellence du travail parle d'elle-même. Mais c'est rarement le cas. La compétence ouvre la porte, et la confiance vous permet de vous faire entendre.
Pourtant, le chemin n’est pas toujours linéaire. La confiance peut vaciller dans les moments de risque, de changement ou de visibilité. Et le sentiment d’imposture, ces doutes persistants quant à sa place dans un domaine, peut apparaître même lorsqu’on est plus que qualifié·e….
Le succès n’est pas un secret, alors pourquoi le cacher ?
Dans de nombreux secteurs portés par une mission, les professionnel·le·s, hésitent souvent à mettre en avant leur contribution. Ce blogue explore la tension entre humilité et reconnaissance, et explique pourquoi la visibilité n'est pas une question d'ego, mais plutôt une question de reconnaissance du travail accompli.
La confiance en soi est nécessaire, mais elle ne suffit pas. Sans visibilité, même un travail excellent peut passer inaperçu. Si certain·e·s ont la chance d'avoir des parrains ou marraines qui les soutiennent, beaucoup professionnel·le·s doivent apprendre à se défendre eux·elles-mêmes. Cela signifie s'exprimer, documenter ses réussites et apprendre à partager ses réalisations sans avoir l'impression de se vanter.
S'inspirant de leaders d'opinion tels que Sally Helgesen et Peggy Klaus, le blog met en évidence les barrières internes et culturelles qui freinent les gens, de la peur de paraître vantard·e à la conviction que le travail acharné doit parler de lui-même. Mais rester silencieux·se a un coût : des promotions manquées, des idées mises de côté et l'impression que vous n'êtes pas prêt·e à assumer des responsabilités.
La bonne nouvelle ? Il est possible de cultiver sa visibilité……
Fais entendre ta voix. Prends ta place. Affirme ton leadership
Les professionnel·le·s, en particulier celles et ceux qui sont en début de carrière, hésitent souvent à s’exprimer, estimant qu’iels doivent d’abord acquérir plus d’expérience ou de confiance en eux·elles. Cependant, l’idée selon laquelle nous devons nous sentir « prêt·e·s » avant de contribuer est un mythe qui peut freiner notre évolution. Le leadership ne commence pas lorsque nous nous sentons parfait·e·s, mais lorsque nous nous engageons, posons des questions et apportons notre contribution, même si notre voix tremble.
Cet article remet en question la croyance selon laquelle l’ancienneté est le seul gage de crédibilité. Il nous rappelle que les perspectives nouvelles, les questions critiques et l’expérience vécue ont tout autant de valeur. La peur d’être jugé·e ou de ne pas être « assez expert·e » peut nous pousser à nous taire, mais le silence ne permet pas de gagner en visibilité ni en influence. C’est la contribution qui le permet. La visibilité n’est pas une récompense, c’est la manière dont les autres commencent à percevoir notre leadership en action.
Votre contribution compte. Vous n’avez pas besoin d’attendre la permission pour faire entendre votre voix.
A très bientôt….dimanche prochain !
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Perpectives carrière/Career Insights
Par Sophie Makonnen
⏱️ Un nouveau rythm
Alors que je poursuis le partage de mes réflexions sur cette plateforme, j’adopte un nouveau rythme.
Désormais, les articles de blog complets seront publiés le troisième dimanche de chaque mois, chacun dédié à une réflexion plus développée.
La lettre d’information hebdomadaire, quant à elle, continuera de paraître avec des réflexions plus légères et ciblées, toujours en lien avec les compétences en leadership dans le milieu professionnel.
J’éprouve un réel plaisir à communiquer avec vous.
Merci de continuer à me lire et à réfléchir avec moi.
ET……
Cette semaine, je commence une nouvelle exploration que j’aimerais partager:
Le Lexique du Leadership – Explorer l’évolution des mots liés au leadership.
Dans cette série, je partagerai une sélection de mots-clés que nous utilisons souvent dans le contexte du leadership, du coaching et de la croissance professionnelle.
Certains d’entre eux vous sembleront familiers. Ils sont si familiers que nous nous arrêtons rarement pour les remettre en question.
Ils semblent solides, explicites, intégrés à notre langage quotidien.
Mais les mots évoluent.
Parfois, leur signification évolue lentement, façonnée par des siècles d’utilisation.
Parfois, ils sautent, adoptés dans de nouveaux contextes, recadrés par la culture, pliés par la métaphore jusqu'à ce qu'ils ressemblent à peine à leur point de départ.
J’ai toujours été curieuse de cela : de voir comment un mot peut naître dans un contexte et se retrouver, bien plus tard, à signifier tout autre chose.
C’est cette curiosité qui est à l’origine de cette série : Le Lexique du Leadership.
Il ne s’agit pas d’un glossaire, mais d’une exploration de la façon dont certains mots migrent d’un domaine à l’autre et prennent de nouveaux rôles — par le biais de métaphores, de réinterprétations ou de changements de contexte.
Ils ne font pas que changer : ils deviennent autre chose.
Dans les premières éditions du Lexique du Leadership, j’examinerai de plus près deux de ces mots : coach et leadership.
Tous deux sont omniprésents, sur les CV, dans les énoncés de mission, dans les conversations sur le développement professionnel et personnel.
Mais ils sont souvent plus complexes qu’on ne l’imagine.
Le mot coach a d’abord désigné un véhicule au sens littéral, avant de devenir un tuteur, puis un guide quelqu’un qui aide les autres à naviguer dans l’incertitude et à atteindre de nouveaux objectifs.
Le terme leadership a lui aussi évolué au fil du temps. Autrefois associé à l’autorité et au commandement, il est aujourd’hui souvent utilisé pour décrire la présence, l’influence, ou même un état d’esprit.
Que se passe-t-il lorsque nous prenons le temps d’examiner de plus près les mots que nous utilisons pour parler de notre travail, de nos objectifs, et de nous-mêmes ?
Commençons.
✍🏽 Coach
Je n’ai pas été surprise d’apprendre qu’à l’origine, le mot coach n’avait rien à voir avec la performance ou le développement personnel.
À l’origine, il désignait une calèche soit un grand véhicule à quatre roues, utilisé pour transporter des personnes d’un endroit à un autre.
Le mot est entré dans la langue anglaise dans les années 1550, mais ses racines les plus profondes remontent au village hongrois de Kocs, réputé au XVe siècle pour la fabrication de carrosses de grande qualité à suspension indépendante.
Ces véhicules offraient plus de confort, parcouraient de longues distances, et transportaient aussi bien des personnes que du courrier entre Budapest et Vienne. Leur réputation s’est étendue, tout comme le mot lui-même, devenu coche en français et en espagnol, Kutsche en allemand, puis coach en anglais.
Dans les années 1830, le mot « coach » entre dans l’argot de l’université d’Oxford, désignant les tuteurs qui « portaient » les étudiants jusqu’à leurs examens. Cette métaphore s’est installée.
Au fil du temps, le terme s’est étendu aux sports dans les années 1860, puis aux entraîneurs de voix et d’acteurs dans les années 1950, et enfin, dans les années 1980, au coaching personnel et professionnel.
À bien y réfléchir, la signification fondamentale n’a jamais vraiment changé.
Un coach, à l’origine, était conçu pour transporter quelqu’un d’un point A à un point B. Le mot est devenu une métaphore pour désigner celui ou celle qui aide une personne à atteindre un état souhaité, comme un étudiant soutenu par son tuteur.
Je le vois plutôt comme un accompagnement : aider quelqu’un·e à avancer, à son rythme, vers ce qui compte vraiment pour elle ou lui.
Cela signifie souvent l’aider à atteindre un nouvel état d’esprit, un état qui lui permet de voir ce qui est possible, d’identifier les obstacles, d’explorer de nouvelles voies, ou de considérer une situation familière sous un angle différent.
✍🏽 Leadership
Le mot leader existe depuis le XIIIe siècle et vient du vieil anglais lædere, qui signifie "celui qui conduit ou guide". Il vient de lædan, "guider, conduire", qui remonte à des racines germaniques et indo-européennes plus anciennes, toutes centrées sur le mouvement et la direction.
Mais le leadership ? C'est un mot beaucoup plus récent. Il n'est apparu en anglais qu'en 1821. Formé par l'ajout du suffixe -ship (du vieil anglais -sciepe, qui signifie "état ou condition d'être") à leader, il signifie littéralement la condition de leader.
Aucune mention de domination, d'autorité ou de projecteur. Juste l'acte et l'état de guider.
Et c'est encore vrai aujourd'hui.
Le leadership peut se manifester discrètement : en nommant une tension que personne ne veut toucher, en restant ancré dans l'ambiguïté ou en aidant une équipe à se reconnecter à ce qui compte.
Il ne s'agit pas toujours d'être responsable.
Souvent, il s'agit de se présenter avec intention, clarté et attention.
C'est pourquoi le coaching et le leadership fonctionnent si bien ensemble. Ils montrent tous deux le chemin, non pas en commandant, mais en guidant. Le coaching soutient le type de leadership qui n'est pas toujours visible : discerner où se concentrer, comment utiliser son énergie et quel type de présence le moment exige.
Nous utilisons ces mots tous les jours.
Mais leurs racines nous rappellent que diriger et encadrer ne consiste pas à détenir le pouvoir, mais à créer du mouvement et à aider les autres à aller là où elles ou ils doivent aller.
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Career Insights / Perspectives carrière
By Sophie Makonnen
⏱️ A new rhythm
As I continue to share insights through this platform, I’m introducing a new rhythm.
Going forward, I’ll continue publishing my usual full-length blog posts once a month, each one exploring a broader theme in depth, on the third Sunday of the month.
The weekly newsletter will, of course, continue, offering lighter, focused reflections always connected to leadership skills in the workplace.
I truly enjoy communicating with all of you.
Thank you for continuing to read and reflect with me.
AND…..
This week, I’m starting a new exploration that I would like to share:
The Leadership Lexicon – Exploring how leadership words evolve.
In this series, I’ll be sharing a selection of key words we often use in the context of leadership, coaching, and professional growth.
Some of them will seem familiar. They are so familiar that we rarely stop to question them. They appear solid, self-explanatory, and part of our everyday language.
But words evolve.
Sometimes their meanings shift slowly, shaped by centuries of use.
Sometimes they leap, adopted into new contexts, reframed by culture, bent by metaphor until they barely resemble where they started.
I’ve always been curious about that. About how a word can begin in one place and end up somewhere entirely different.
That curiosity is what sparked this series: The Leadership Lexicon.
It is not a glossary but an exploration of how certain words migrate from one domain to another and take on new roles through metaphor, reinterpretation, or contextual shifts. They don’t just evolve; they become something else entirely.
In the first few editions of The Leadership Lexicon, I’ll be taking a closer look at two such words: Coach and Leadership.
Both are everywhere—on résumés, in mission statements, in conversations about professional and personal growth. But they carry more complexity than we often realize.
Coach began as a literal vehicle, became a tutor, and eventually a guide—someone who helps others navigate uncertainty and reach new goals. Leadership, too, has shifted over time. Once tied to authority and command, it’s now often used to describe presence, influence, or even mindset.
What happens when we pause to look more closely at the words we rely on to describe our work, our goals, and ourselves?
Let’s begin!
✍🏽 Coach
I was unsurprised to find out that the word coach originally had nothing to do with performance or personal development.
For starters, it referred to a carriage (as it still does today), a large, four-wheeled vehicle used to carry people from one place to another. It entered English in the 1550s, but its deeper roots trace back to the Hungarian village of Kocs, renowned in the 15th century for building high-quality carriages with independent suspension.
These wagons offered more comfort, travelled long distances, and carried people and mail between Budapest and Vienna. Their reputation spread, and so did the word, becoming coche in French and Spanish, Kutsche in German, and coach in English.
By the 1830s, coach entered Oxford University slang, referring to tutors who “carried” students through their exams. That metaphor stuck. Over time, it expanded to sports in the 1860s, then to voice and acting coaches in the 1950s, and by the 1980s, to personal and professional coaching.
When you think about it, the core meaning never really changed.
A coach was originally built to carry someone from point A to point B. Over time, it became a metaphor for helping someone reach a desired state, like a student supported by their tutor.
I prefer to think of it as supporting someone on a journey from where they are to where they want to be. That often means helping them reach a new state of mind—one where they can see what’s possible, identify obstacles, explore new paths, or view a familiar situation from a different angle.
✍🏽 Leadership
The world leader has existed since the 13th century, from the Old English lædere, meaning “one who leads or guides.” It comes from lædan, “to guide, to conduct,” which traces back to older Germanic and Indo-European roots, all centred on movement and direction.
But leadership? That’s a much newer word. It only appeared in English in 1821. Formed by adding the suffix -ship (from Old English -sciepe, meaning “state or condition of being”) to leader, it literally means the condition of being a leader.
No mention of dominance, authority, or spotlight. Just the act and state of guiding.
And that still holds true today.
Leadership can show up quietly: naming a tension no one wants to touch, staying grounded in ambiguity, or helping a team reconnect with what matters.
It’s not always about being in charge.
Often, it’s about showing up with intention, clarity, and care.
This is why coaching and leadership work so well together. They both show the way, not by commanding, but by guiding. Coaching supports the kind of leadership that isn’t always visible: discerning where to focus, how to use your energy, and what kind of presence the moment calls for.
We use these words every day.
But their roots remind us that leading and coaching aren’t about holding power—they’re about creating movement and helping others get where they need to go.
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